Ancienne abbaye Saint Felix de Monceau à Gigean

 

 

adresse:  mettre ici l'adresse postale 
coordonnées GPS: 
N43.487 553°, E3.726 075°
contact:

 M.Luc Routier 04.67.43.34.81 ou 06.13.17.05.06 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Asociation de Sauvegarde de L'Abbaye Saint-Félix de Montceau

7, impasse Berlioz 34110 Frontignan

visites guidées:  
 à savoir: 

Vaste parking devant l'Abbaye, coin ombragé, tables de pique-nique, garrigue et chemins pour randonnées pédestres et à vélo

Concert, manifestations culturelles et festives.. 


enluminure3Présentation sommaire:

 Fièrement campées sur un des contreforts Nord de la Gardiole, les ruines de l'abbaye Saint-Félix-de-Montceau résistent encore aux dures épreuves du temps. De leur belvédère la vue s'étend à l'infini jusqu’aux neiges du Canigou. Abbaye de femmes, elle a d'abord été Bénédictine, puis Cistercienne puis à nouveau Bénédictine. Elle a été fondée avant 1092 sur un oratoire dédié à Saint-Félix d'Aragon, un Saint espagnol. L’insécurité commandant l’abandon de l’abbaye, les religieuses se replient en 1514 à l’abri des murs de Gigean. Depuis 1970 une association sauve, restaure et anime le site. À côté des ruines on peut visiter les jardins médiévaux reconstitués et admirer une collection remarquable d'objets archéologiques rares relatant la vie religieuse

enluminure3Style architectural

Style Roman et Gothique

 enluminure3Photos

St Félix

 

enluminure3Description générale:

 L’abbaye de moniales bénédictines Saint Félix de Montceau dresse aujourd’hui ses ruines altières sur le massif de La Gardiole au-dessus de Gigean. Elle se compose de la Chapelle Romane, d'une Eglise Gothique, de Bâtiments claustraux, d'une Citerne et de matériel archéologique.
La Chapelle Romane, édifice orienté est-ouest est constitué de pierres dites dures ou froides des carrières voisines, liées par des couches de mortier de chaux. La nef, d'une longueur de 13 mètres environ sur 3,40 mètres de largeur présente trois niveaux.

L'absidiole centrale a pu servir de communication avec l'église gothique. Côté sud les restes de trois arcades font face aux absidioles. Au fond de la nef un bac de pierres a été dégagé ainsi que l'orifice circulaire d'un curieux puisard destiné à recueillir l'eau bénite. Le chevet présente des reliquats d'arcatures de type lombard. Quelques marches d'escalier constituent les restes d'une tourelle qui permettait l'accès à la toiture. Une banquette en pierre a également été dégagée. Les ruines de l'abbaye constituent l'essentiel de l'édifice qui subsiste.
L'édifice gothique de l’Abbaye apparaît de très loin, masquant la chapelle romane qui lui est adossée au sud. La nef remonte au XIV siècle. Longue de 29 m, large de 10,30 m et haute d'une dizaine de mètres, elle orientée est-ouest. Les voûtes se sont effondrées et ne laissent plus voir que les retombées extrêmes de leurs nervures croisées. Les 14 contreforts sont bien conservés. Ces ruines offrent un squelette de la construction gothique qui constitue une belle leçon d’architecture.
Les bâtiments claustraux se composent d'un cloître de 15 m sur 8, complètement rasé ; d'un réfectoire jouxtant au nord-est l'église romane dont il reste une belle niche ; de cellules et d'un et d'un cimetière.

Le matériel archéologique est abondant. On y a trouvé comme lapidaire, une tête de dragon, le bénitier, de nombreuses pièces ouvragées. Des dés à coudre en bronze, des bagues ont été trouvé tout comme de nombreux objets en céramique. Les ossements d'un pèlerin de Saint-Jacques ont également été découverts. 

Une citerne de 4 m de profondeur taillée dans le roc et desservie par un escalier a été déblayée. Elle était alimentée par une source qui permettait la vie de la communauté.
Protégée par les divers Papes, l’abbaye vit naître son apogée au XIII° siècle, par la construction de l’abbatiale gothique. L’abbaye, sous l’évêché de Maguelone, connut une grande prospérité jusqu’au XV siècle. Mais l’abbaye subit le pillage de bandes de mercenaires qui la brûlèrent à plusieurs reprises. En 1514, l’abbesse, Bone Garsabalde, décida de partir de la colline et de se réfugier à l’abri des remparts de Gigean et d’y fonder une seconde abbaye.
Nous remercions Monsieur Hollier qui a publié « L'Histoire de l'Abbaye de Gigean », Monsieur Routier de l'Association pour la sauvegarde de l'Abbaye, Monsieur Jacky David pour son livre « Montbazin, mémoires et images d'un village du midi de la France » et Monsieur Louis André pour son livre « Gigean notre village ».