Chapelle Notre Dame de l'agenouillade au Grau d'Agde

Présentation sommaire: 

La grande renommée du sanctuaire, depuis plus de 15 siècles, est liée au miracle de la Genouillade.
Au cours d’une terrible inondation, les flots en furie menaçaient d’engloutir église et oratoire ! Un moine, agenouillé, était en prières quand la Vierge lui apparut, agenouillée elle aussi sur la pointe d’un rocher et joignant ses prières à celles du moine. Les flots refluèrent et la pierre sur laquelle s’était agenouillée la Vierge resta marquée de l’empreinte de son genou (genolhada en occitan).
Le site de Notre Dame de la Genouillade situé au Grau d’Agde comprend : la chapelle de la Genouillade, l’église Notre Dame, le rocher portant la statue de la Vierge et quelques « capélettes » encore debout aujourd’hui.
Ce lieu de culte marial est l’un des premiers connu et fréquenté depuis le haut moyen âge.

Style architectural:

mettre ici le texte du style: Roman, Gothique, Renaissance et Baroque, autre...

 Photos

Description générale:

L’histoire de ce lieu de culte est surtout liée au miracle de la Genouillade, postérieur à l’installation d’un oratoire par les amis de Saint Sever débarqués avec lui à la fin du Vème siècle.
Au cours d’une terrible inondation, les flots en furie menaçaient d’engloutir église et oratoire ! Un moine, agenouillé, était en prières quand la Vierge lui apparut, agenouillée elle aussi sur la pointe d’un rocher que les flots épargnaient encore, joignant ses prières à celles du moine. Aussitôt la tempête s’apaisa et les flots refluèrent. La pierre sur laquelle s’était agenouillée la Vierge resta marquée de l’empreinte de son genou (genolhada en occitan).
Le site de Notre Dame de la Genouillade comprend :
La chapelle de la Genouillade (XVIIème siècle)
Petit édifice en forme de croix, au sol, à l’intersection des deux axes de l’édifice, une grille protège l’empreinte laissée par le genou de la Vierge Marie.La tradition rapporte que l’eau qui avait séjourné dans cette cavité guérissait des fièvres et des maladies des yeux. 
L’Église ND du Grau (XVIIème siècle)
Aucune trace apparente ne subsiste de l’église du Vième siècle ni de l’église romane bâtie par les bénédictins de Saint Thibéry. Henri de Montmorency, gouverneur du Languedoc fit reconstruire une nouvelle église et un couvent de Capucins. Il y fut enterré en avril 1614. La révolution et l’année 1793 lui furent funestes. L’église et le couvent furent saccagés. Vendue comme bien public, l’église fut transformée en atelier de salage des porcs ! Les héritiers en 1865 mirent l’église en vente et ce n’est qu’en 1873 que, grâce à une souscription publique, le sanctuaire devint propriété de la Ville d’Agde et redevint le lieu de pèlerinage qu’il est aujourd’hui.
La nef unique est voûtée d’ogives et est entourée de six chapelles latérales logées entre les contreforts. Elle est fermée au niveau de l’arc triomphal par un mur auquel est adossé un retable à six colonnes en marbre de Caunes Minervois érigé en 1830. Au centre, la statue de la Vierge à l’Enfant dont deux anges tiennent la couronne ; au dessus, Dieu le Père trône dans une gloire.
Le rocher sur lequel la vierge est agenouillée. Ce rocher artificiel fut édifié en 1920 sur l’immense parvis car l’église en mauvais état ne permettait pas l’expression de la piété populaire
Les «capélettes» (1618 – 1640)
L’importance des pèlerinages à N.D de la Genouillade amena les fidèles à faire construire quinze petites chapelles (capeletas en occitan), chacune dédiée à l’un des quinze mystères du Rosaire que les pèlerins récitaient sur les trois kilomètres du trajet.
Il n’en subsiste que deux, assez bien conservées :
- l’une, à la dixième station, le crucifiement, se trouve en bordure de l’Hérault, sous le pont de la voie rapide, au lieu appelé le Saint-Christ en souvenir du sauvetage du Saint-Christ en 1793.
- l’autre se trouve dans une propriété privée, à la fin du parcours, dédiée au cinquième mystère joyeux, le couronnement de la Vierge.

26/05/2020