Chapelle Saint-Etienne de Cavall à La Savetat-sur-Agout 

Capelle saint Etienne de Cavall

adresse: 

Cimetière , route de Lacaune 34330 La Salvetat sur Agout

coordonnées GPS: 
N43.609813°, E2.701520°
contact:  
ouverture: Messe tous les jeudis matin de Pentecôte au 8 septembre
à savoir: 


Utiliser le parking du cimetière

enluminure3Présentation sommaire: 

 

Aux environs de l'an Mil furent constuites les premières habitations salvetoises autour de la chapelle Saint-Étienne de Cavall, généralement appelée Notre-Dame d'Entraygues, entre les eaux de la Vèbre et de l'Agout. Au cours du XII° siècle et pour d'évidentes raisons de sécurité, le village gagna un piton rocheux inscrit dans un méandre de l'Agout. Le château du seigneur de la Salvetat, Guillaume de Jourdain, fut édifié au plus haut pour se défendre des fréquentes attaques d'ennemis voisins, notamment de celles du vicomte de Lautrec. Le nom du village naquit alors, issu du latin salvare, traduit en ancien français par La sauveté. À la suite de différents entre  seigneurs  le château et les remparts de La Salvetat furent ruinés en 1114, puis reconstruits entre 1171 et 1175. Il subsiste aujourd'hui divers vestiges, témoins de plus de 1000 ans d'existence.

Elle est le plus ancien et le plus beau monument religieux de notre montagne. Il fut néanmoins mis à sac pendant les guerres de religion et ne fut restauré qu'en 1713.
C'est dans ce sanctuaire que se trouve la statue miraculeuse de Notre-Dame d'Entraygues, qui d'après la tradition aurait été retrouvée à une époque très reculée au confluent de la Vèbre et de l'Agout par un bélier grattant le sol. Cette chapelle d'art roman était une halte sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

enluminure3Style architectural:

Style roman (X° et XII° siècles)

 

 

 enluminure3Description générale:

La chapelle Saint-Étienne de Cavall et le vieux pont sur la Vèbre sont les plus anciens témoins de l'histoire de La Salvetat. La chapelle abrite la statue dite miraculeuse d'une vierge noire sculptée au XI siècle et trouvée selon la légende par un bœuf dans un gouffre à la confluence de la Vèbre et de l'Agout. La célébration d'une messe hebdomadaire dans cette chapelle a peut-être pour origine une tradition issue du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. La Salvetat sur Agout en constitue une étape importante sur l'itinéraire d'Arles, entre Murat sur Vèbre et Anglès. Une autre légende raconte que le vieux pont sur la Vèbre aurait été édifié par les pèlerins de Saint-Jacques. Selon Michel Cros, historien local, l'abbaye voisine de Saint-Pons de Thomières a été érigée en évêché en 1318 par le pape Jean XXII et la communauté de La Salvetat, attribuée à l'évêque en 1322. Les évêques attirés par le site et la fraîcheur des montagnes salvetoises firent agrandir le château et y établirent leur résidence d'été. Le domaine de La Salvetat devint le grenier de l'évêché de Saint Pons qu'il ravitailla en céréales , pommes de terre et viandes. Une chapelle des Pénitents Blancs a été la première église du village, vers 1100. Église du château, elle a été fréquentée, entretenue et probablement restaurée par les évêques. Ensuite abandonnée, elle a été détruite en 1952 pour cause de vétusté .La très belle croix de pierre, datée de 1673, qui en subsiste, marque son emplacement à un angle de la plateforme, une promenade née de la construction par les évêques de nouveaux remparts devant les anciennes fortifications du village. L'actuelle église paroissiale Saint-Pierre a été bâtie à l'emplacement d'une autre ancienne église dédiée à Saint-Aubin, détruite en 1863. Le culte catholique y est célébré depuis 1858. Les chapiteaux des piliers ont été sculptés bien plus tard en 1947.