Eglise Martyre de Saint Jean Baptiste à St Jean de Védas

 

 

adresse:  Rue de l'église 34440 St Jean de Védas 
coordonnées GPS: 
N43.577592°, E3.826188°
contact:

04 67 47 57 31    Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

ouverture: Tous les matins entre 9h et 12h

 

 

 

 

enluminure3Présentation sommaire:  

Dédiée à Saint Jean le Baptiste, l’église paroissiale du village fut édifiée au XIVème siècle, à l’emplacement de l’ancienne chapelle du château de St Jean de Védas, construction modeste, intégrée dans le système de défense, aux murs épais et sans autres fenêtres que des meurtrières étroites. On lui avait adjoint ultérieurement une chapelle dédiée à la Vierge, dotée d’un autel en maçonnerie, ainsi qu’une petite tribune plus basse que l’actuelle. Les dimensions de cette première chapelle étaient de 17m de long, 7m de large et 5m de haut.

enluminure3Style architectural:

 

 enluminure3Photos

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enluminure3Description générale:

Il en subsiste la porte à arc gothique du XIV°s, qui servait d’accès à la tribune actuelle.
Cette chapelle étant devenue trop exiguë pour la communauté, l’abbé Caizergues fit construire en 1835 deux nefs latérales. De cette époque datent également la façade actuelle et le clocher. La tribune fut ajoutée en 1844. En 1863, il fut question de construire une nouvelle église. Ce projet n’aboutit pas et St Jean garda sa petite église avec son plan basilical et son chœur de style roman. Elle fut aménagée et décorée selon le goût des générations de chrétiens qui s’y rassemblaient, et en accord avec les liturgies qui s’y célébraient. L’église contient quelques tableaux : citons une « décollation de St Jean Baptiste » (Bestieu, XIX°s), un « St Roch » (P.Arnaud, XIX°s) et une « extase de Ste Thérèse d’Avila » (anonyme, XVIII°s). Depuis 1862, elle était dotée d’une Vierge « Mère de la Miséricorde » en marbre de Carrare, due au sculpteur André Franzoni qui avait déjà réalisé la Vierge de la basilique N-D des Tables, à Montpellier : déposé dans le globe de marbre, un parchemin rappelait les noms des souscripteurs.
L’église possède aussi deux grands crucifix en bois doré du XIX°s, deux statues en bois doré du XVIII°s (Ste Philomène et St Louis de Gonzague), une Vierge à l’enfant en bois doré du XVIII°s, un St Roch du XIX°s (carton romain).
En 1985, paroisse et municipalité décident la restauration complète de l’édifice. L’église est fermée pendant 6 mois; la communauté se rassemble à la salle Tourière, aménagée pour la culte. Les travaux, supervisés par la Commission d’Art sacré, mettent d’abord à jour la belle charpente du toit et ses pare-feuilles anciens. Le sablage des murs permet de retrouver la belle pierre d’origine aux arcs des fenêtres, voûtes, piliers et frise autour de la nef. Une porte du XIV°s est ainsi retrouvée, son arc gothique restauré. La tribune est agrandie.
Un crépi rustique habille les murs et le ciment gris est recouvert d’un tapis de coco.
L’église se pare d’un mobilier neuf : bancs de bois fabriqués par un menuisier du village, autel, tabernacle et ambon en vieux chêne, sculptures de bronze issues de l’atelier des bénédictins de l’abbaye d’En-Calcat. L’église retrouve une grande sobriété portant à la prière. Les vitraux du début du siècle sont restaurés. Deux fenêtres masquées sont mises à jour. L’éclairage est accru grâce à une porte de verre. En 1990, la restauration de l’horloge, ponctuant les heures sur la petite cloche historique de 1763 dans le clocher illuminé la nuit, poursuit l’œuvre commencée en 1985.

« Ils me feront un sanctuaire, dit le Seigneur, et je demeurerai parmi eux »
(Livre de l’Exode, ch. 25)