Eglise Notre-Dame-de-Pitié Abeilhan

Présentation sommaire: 

Abeilhan, est un village médiéval fortifié, typique des villages méditerranéens, avec son vieux centre en circulades où ne subsistent que quelques vestiges de cette époque (portes d’entrée en voûte dans les remparts, une à l’angle de la rue Maréchal-Joffre, pour accéder à l’église et une autre à l’entrée de la rue Blaise-Pascal menant à la porte de l’église). L’église actuelle (à l’origine chapelle du Château, 1204), agrandie plusieurs fois, est contiguë à l’ancien château.

Style architectural:

XIème et XVIIème siècles

 Photos

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Description générale:

L’édifice se développe en plan allongé, doublé à l’est par un collatéral couvert d’une toiture à faible pente en tuiles creuses. L’église a été édifiée en 1084 en remplacement d’une première construction située sur le puech de Saint-André de Bétignan disparue autour de 1050. Au cours des siècles, la petite église a subi de nombreuses transformations et aménagements intérieurs. Le dernier agrandissement (latéral) a fait que les tombes des châtelains se trouvent maintenant à l’intérieur de l’église. Le chœur abrite une cloche de service du XVIIème siècle et un retable en bois d’aulne. À a base du retable de chaque côté du tableau, on voit deux trous rectangulaires qui servaient d’appui aux deux poutres de l’autel primitif en bois doré, dans le même style que le retable. Un évêque en visite dans les années 1800, s’étant extasié devant ce magnifique autel, le reçut en cadeau de la part de ses fidèles paroissiens (serait-il à l’évêché ?). À gauche du retable, une petite cloche, baptisée « Saint-Pierre », date de 1682 et elle est classée objet historique. Dans la nef voûtée d’ogives, les tableaux représentent une Vierge au rosaire, sainte Claire (XVème siècle) et saint Roch (1851). Le portail semble plus ancien que la nef, certains suggèrent qu’il serait celui de l’église Saint-Pierre.
La tour clocher surmontant le portail, qui n’ouvre pas sur la place mais sur une ruelle adjacente, a été surhaussée en vue d’accueillir une terrasse, à une date ultérieure à la réalisation du XIème siècle. Cette terrasse accueille un campanile en fer forgé.
Le nom d’Abeilhan proviendrait, dit-on, du nom d’un Latin, Apilus, un de ces vétérans de l’armée romaine, à qui les généraux ou les consuls accordaient des terres pour s’installer dans les pays conquis après de bons et loyaux services. Il aurait fondé une vaste ferme qui petit à petit a formé le village nommé Abelino puis Abellano pour devenir Abeilhan.