Eglise Saint Jean-Baptiste - Castelnau-le-Lez
adresse: | Place de la Liberté, 34170 Castelnau-le-Lez |
coordonnées GPS: |
N43.632975°, E3.894764° |
contact: | Paroisse Saint Barnabé, tel. 04 67 79 40 77 |
ouverture: | S'adresser au presbytère voisin |
à savoir: messe dominicale le samedi à 18h30
Accès en tram : ligne 2, direction Jacou, station Charles de Gaulle.
Présentation sommaire:
Situé sur la voie Domitia, à proximité du pont qui enjambe le Lez, Castelnau, nommé Sextantio par les Romains, fut un lieu de passage et de négoce important dès l'antiquité, puis, sous le nom de Substantion, et tout au long du Moyen-Âge. L'église romane du XII° siècle se trouve au cœur de la ville ancienne. Elle fut fortifiée au XIV° siècle pour pouvoir servir de refuge à la population en cas d'attaque de la part des compagnies de routiers qui circulaient dans le sud de la France en rançonnant les habitants. Son remarquable porche roman a été dégagé et restitué dans ses proportions originelles lors de travaux de restauration récents. L'intimité de cet espace roman se marie très bien avec un mobilier d'esprit très contemporain: de superbes vitraux minimalistes réalisés par l'artiste François Rouan, ainsi qu'un mobilier liturgique en bois brut et en acier, conçu par l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
Style architectural:
Style roman, XII°, XIV°, XVIII° et XX° siècles
Description générale:
L'église Saint Jean-Baptiste est une église romane à nef unique, qui a subi divers remaniements. Au XIV° siècle, cette nef fut rehaussée comme l'a été, à la même époque celle de Celleneuve, et dotée de mâchicoulis reposant sur des consoles à encorbellement. Une décoration en petites arcatures qui court sur le chevet et sur les flancs nord et sud de l'édifice semble supporter le couronnement fortifié. D'autres modifications sont intervenues: l'archivolte du porche a été remanié et,au XV° siècle, une tribune fut installée au-dessus de la première travée de la nef. Les deux chapelles et le petit campanile ont été ajoutées au XVIII° siècle. L'église a été classée en 1911.
La décoration intérieure a été totalement modernisée dans les années 1990, mais on peut encore voir le grand tableau de la “Crucifixion avec la Vierge et Saint Jean-Baptiste”, commandé pour le maître-autel à l'atelier du peintre montpelliérain Antoine Ranc (1634-1716). L'architecte et styliste contemporain Jean-Michel Wilmotte a conçu un mobilier très dépouillé pour les trois espaces liturgiques de l'église: des bancs en bois massif pour la nef, un porte-missel, un bénitier et une rampe pour l'entrée, une croix monumentale, un baptistère et un porte-cierge pascal pour le chœur.
Les vitraux en verres plaqués, gravés à l'acide et peints à la grisaille sont l'œuvre de l'artiste François Rouan. Réalisés à Reims dans l'atelier Jacques Simon et posés en 1994, ils créent un éclairage équilibré et propice à la prière entre les zones ombreuses du chœur et du mur médiéval et l'éclairage trop vif pénétrant par les fenêtres du XVIII° siècle.
Sur le côté nord de l'église, on notera la grande croix en acier Corten de l'artiste castelnaudien Patrick Boutillier de Saint André, dont on trouvera d'autres œuvres dans le jardin public attenant à l'Espace culturel Pierre Fournel, situé rue Armand Barbès.
Photos
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