Eglise Saint-Martin de Creissan
adresse: | Boulevard Pasteur 34370 CREISSAN |
coordonnées GPS: |
N43373951° E301193° |
contact: |
04 67 93 74 40 |
Présentation sommaire:
Cette petite église romane du XIème siècle appartenait au Chapitre de Saint-Just de Narbonne.
Elle possédait une nef unique avec une abside en cul de four, surmontée d’un clocher à peigne contenant une seule cloche.
En 1895, un mécène fit construire un nouveau clocher dans le style d’Ile de France et non du Midi.
Style architectural:
Roman
Description générale:
En rentrant dans l’église, à droite, on peut voir les vestiges d’un puits.
Le Choeur conserve un pilier mérovingien de la première église romane et trois armoriums (niches servant de rangements). L’autel du XVIIIème siècle, en marbre de Saint- Pons de Thomières ou de Caunes Minervois, fut acheté au XIXème siècle par un prêtre de la paroisse.
Il existait un retable enlevé dans les années 1980 dont un morceau est entreposé dans la chapelle Saint-Roch ; et au dos a été trouvé un parchemin attestant que l’église de Creissan appartenait au Chapitre de Narbonne.
Les panneaux de bois de noyer sculptés placés sur les piliers de la NEF proviennent de l’ancienne chaire du XVIIIème siècle, enlevée au XIXème siècle ; ils représentent saint Martin, saint Pierre et les quatre évangélistes.
Sur le premier pilier à gauche : une croix grecque de consécration de l’église du XIIème siècle et une plaque de marbre relatant la nouvelle consécration de l’église le 5 décembre 1132 pendant le concile qui s’est tenu à Creissan (peut-être après des évènements sanguinaires qui auraient eu lieu dans l’église).
La voûte de la nef s’affaissant, elle fut réparée avant la Révolution, mais le travail fut bâclé et on peut voir la différence d’appareillage entre l’époque romane et le XVIIIème siècle.
La nef présente aussi deux statues en bois stuqué représentent sainte Anne et sainte Marie et plusieurs tableaux du peintre Pierre Déhan originaire de Creissan, inspiré par le peintre Rouault (1950-1960).
Au XIXème siècle, on construisit les CHAPELLES pour agrandir la nef et la sacristie. À droite en entrant, chapelle du Sacré-Cœur, avec un autel en marbre blanc et une cuve mérovingienne qui servait de fonts baptismaux, retrouvée dans le jardin du presbytère. À gauche, chapelle de saint Roch deuxième patron de l’église après saint Martin : fonts baptismaux en marbre rouge du XVIIIème siècle, utilisés jusqu’en 1970 et un tableau de 1935 représentant saint Martin. À gauche près du chœur, chapelle de la Vierge : statue en bois dorée du XVIIIème siècle et autel en marbre blanc du XIXème siècle.
Les VITRAUX furent offerts par des familles du village dans les années 1930.
La TRIBUNE (XIXème siècle) : petit escalier en colimaçon et barrière en fer forgé qui était celle de la Sainte Table.
Il est prévu de dégager le chevet de l’église en supprimant la sacristie.