Eglise Sainte-Eulalie
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adresse: | 12bis, rue de la Merci, 34000 Montpellier |
coordonnées GPS: |
N43.609412°, E3.870658° |
contact: | Secrétariat de la Paroisse Cathédrale, 04 67 66 04 12 |
ouverture: |
www.cathedrale-montpellier.fr messe le dimanche à 10h (rite romain) |
à savoir: |
Tramway: station Plan Cabannes. Parking Gambetta. Église accessible aux handicapés. |
Présentation sommaire:
Église édfiée à partir de 1741 sur un enclos situé en contrebas de la promenade basse du Peyrou, elle fut bénie en 1748. Elle remplace l’église des religieux de la Merci, les Mercédaires, qui avait été démolie, avec le couvent attenant, pour permettre l’édification de la Place Royale du Peyrou. L’institution des religieux de la Merci avait été fondée par Jacques 1er d’Aragon en 1223 avec pour mission le rachat des chrétiens réduits en esclavage dans les pays musulmans.
Style architectural:
Style classique- XVIIIème siècle
Description générale:
Cette église, conventuelle à l’origine, se distingue par un chœur de grande taille, quatre chapelles et une tribune soutenue par un arc en anse de panier. Sur la façade, deux sculptures, œuvres de Dominique Rochet, représentent Sainte Eulalie et Saint Pierre Nolasque. Une quarantaine de caveaux y fut creusée pour les membres de confréries montpelliéraines, dont celle des Pénitents blancs. Le dernier grand maître de l’ordre de Malte, Ferdinand de Hompesch, y fut enterré en mai 1825.
La première église conventuelle des religieux de la Merci se trouvait hors les murs, sur le flan ouest de la colline du Peyrou. Elle fut fermée en 1559, lorsque les Mercédaires furent chassés de Montpellier par les guerres entre catholiques et protestants. Ils revinrent en 1653 et reconstruisirent leur couvent, dont l’église fut consacrée en décembre 1663. Lorsque la ville décida la construction de la Place Royale, elle dut racheter le couvent et l’église au prix d’âpres négociations. L’indemnisation obtenue permit de reconstruire l’église sur un terrain situé alors au milieu des oliveraies. En 1798, elle fut déclarée bien national, suite à la suppression des ordres religieux et devint un dépôt de bois, puis une distillerie. Un groupe de notables, membres des Pénitents bleus, se constitua en société pour la racheter au profit de leur confrérie. Sa transformation en église paroissiale en 1829 ouvrit une période de relations conflictuelles avec les Pénitents bleus, qui, en 1842, la vendirent à la ville et se firent construire leur propre chapelle sur la rue des Étuves.
Parmi les tableaux ornant l’église, signalons celui d’Alexandre Cabanel, peintre né à Montpellier : Jésus au milieu des docteurs et la Crucifixion d’Augustin-Barthelemy Glaize, un peintre montpelliérain également. L’orgue, installé en 1898, a été construit par l’atelier Joseph Merklin et Schütze.
Photos
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